André Stas,le compte-rendu des folles journées à l'Abbaye des Prémontrés

Publié le par I.I.R.E.F.L.

 Les "Doux Dingues" aux Prémontrés
– Fous littéraires & Folies artistiques –
Les 26 - 27 - 28 novembre 2009 vulg. à Pont-à-Mousson


Je suis la folie
Celle qui procure
Plaisir et douceur
Et bonheur au monde.

 Tous, plus ou moins,
Servent mon nom
Mais il n'y en a pas un
Qui pense être fou.

 Henri DU/LE BAILLY, la Locura,

1614 (traduit de l'espagnol).


Comme la totalité des communications (assorties de l'essentiel des débats pointus qui y firent suite) sera publié dans les numéros suivants des Cahiers de l'Institut, ce compte-rendu succinct se bornera donc à suggérer l'atmosphère des trois journées qui nous rassemblèrent à Pont-à-Mousson autour des Fous littéraires. Que l'on pardonne au rédacteur quelque côté labile de sa mémoire.

Au terme de la titillante après-midi organisée le 1er avril 2009 vulg., en un amphithéâtre semi-pénombré de la prestigieuse "Grande" Bibliothèque Nationale de Lutèce, notre I.I.R.E.F.L., émoustillé par le chaleureux enthousiasme d'un public (flirtant en permanence avec presque une centaine d'auditeurs) pour ses centres d'intérêt – au demeurant réputés légèrement mutants – , s'était juré d'organiser, avant la fin du millésime, une manière de "Colloque" ou du moins quelque manifestation apparentée (le vocable, rebutant malgré lui au vu de sa connotation Ubuniversitaire, ayant pu en décourager quelques-un(e)s). L'odieuse procrastination ne semblant guère dans ses habitudes, l'Institut passa résolument à l'acte et se retrouva positivement ravi d'investir le grand auditorium de l'Abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson, en une fin de novembre au temps (pourri) de saison. Aimantés par la constante coruscation des communications, les assistants - même un tantinet fatigués par ce providentiel afflux de la Science - ne manifestèrent nullement quelque irrépressible envie d'aller plutôt goûter à la rigueur tonique des circonstances atmosphériques automnales et s'avérèrent unanimement "scotchés" du matin au soir.

Il y eut un soir (aimablement arrosé par une sublime mirabelle arrivée par la grâce de notre Président) ; il y eut un matin (très légèrement brumeux). Ce fut le premier jour. D'entrée de jeu, le très convivial Marc WAYS (cf. supra) accueillit les participants, remercia le Centre régional du livre de Lorraine qui rendit possible la manifestation et laissa, au demeurant assez vite, la parole à Paolo ALBANI, le co-auteur (avec Berlinghiero BUONARROTI) du monumental Dictionnaire des langues imaginaires (recherché car désormais rarissime à l'instar d'un toutou bleu, de méthylène ou non). Il nous entretint de quelques "institutions bizarres" ayant fonctionné, ou fonctionnant toujours, un peu partout dans notre vaste Monde, dont certaines réjouirent fort l'assistance au vu de leur finalité pour le moins aberrante (une association américaine célébrant à l'envi la pieuse mémoire d'un grand homme qui jamais n'exista, pour ne citer qu'un seul exemple). L'ouvrage qu'il leur a consacré ne parut jusqu'ici qu'en version italienne et l'on appelle vivement de nos vœux une traduction française, qui soit mise en chantier sur la suggestion d'un éditeur motivé autant que perspicace. Grâce à Jacques-Rémi DAHAN, nous nous centrâmes davantage sur notre sujet, ce brillantissime chercheur faisant magistralement le point sur la constitution et l'évolution de la figure du fou littéraire, de Charles Nodier à Octave Delepierre. Il nous prouva, d'une façon extrêmement circonstanciée, que le concept fut pour Nodier un aboutissement plutôt qu'une catégorie sortie du néant. Ses précises réponses aux multiples questions qui fusèrent démontrèrent à tous son "incollabilité" (si vous me permettez ce néologisme). La tout aussi brillante Anouck CAPE, (dont la thèse consacrée aux Écrivains et fous au temps des avant-gardes semble en bonne voie de publication) aurait dû conclure la matinée en nous entretenant des rapports entre littérature et psychiatrie, sa grande spécialité. Mais, ayant pris la décision de changer résolument son fusil d'épaule, sa communication, intitulée Queneau et les fous littéraires : l'échec d'une notion ?, nous replongea dans le questionnement sur l'absence de définition satisfaisante (car cohérente) du "fou littéraire", le grand Raymond s'étant heurté lui-même à nombre de contradictions. Une spéculation de Marc ANGENOT (énoncée dans son article paru dans le n°2 des Cahiers de l'Institut ) mit, en quelque sorte, le feu aux poudres. Citons-en trois phrases : Je souhaitais simplement signaler une démarche "périphériscopique" potentiellement féconde qui, à partir de critères différents de ceux retenus jadis par QUENEAU et par BLAVIER, revient à demander ce qu'une époque par toutes ses voix autorisées exclut du lisible, du discutable, du bon sens, du bon langage et de la simple raison. Qu'effectivement, les jugements unanimes d'une époque soient susceptibles de révision partielle ou totale ne fait que complexifier le problème et le rendre encore plus intrigant. Quand, pourquoi, dans quelle mesure, tel écrit est-il repêché et tel autre reste-t-il stigmatisé, ce sont ici de bonnes questions auxquelles il n'est pas de réponse aisée. (En effet !) Le débat qui suivit fut passionnant, chaque intervenant tentant de son mieux de nuancer, en les affinant, les définitions existantes.

 

 

L'après-midi, Michel CRITON évoqua la figure de WRONSKI, mathématicien et philosophe, qui ne fut pas avare en absurdités (notamment dans Philosophie des mathématiques) et fabriqua aussi une mystérieuse machine, baptisée le Prognomètre, censée prédire les événements futurs sur base de l'itération de ceux du passé. On sait qu'elle atterrit plus tard chez l'occultiste Éliphas LÉVI mais on ignore ce qu'elle est désormais devenue et il ne nous en reste que quelques croquis. (Nouvel appel aux fouineurs de tout poil !) L'adorable Jacques POIRIER nous amusa "follement" en évoquant Jacques LACAN. Son exposé était divisé en deux parties. La première, À l'ombre des jeunes folles en fleur, ressuscitait les figures de MARCELLE et surtout d'AIMÉE, schizographes ayant suscité un vif intérêt chez le psychiatre et d'ailleurs abondamment citées dans son ouvrage De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité. La seconde partie, Que mon JOYCE demeure, analysait fort pertinemment les "délires" lacaniens sur l'auteur d'Ulysses et de Finnegans Wake, faisant sauter aux yeux, moult citations à l'appui, que l'auteur de Joyce le Symptôme (dans Le Sinthome) n'était point du tout loin des ébouriffants calembours de BRISSET. (Exemple : le "sym qui bole" et le "sym qui ptôme" - "ptom, p'titom, ptibonhomme" - "une structure qui est celle même de lom" - symptôme ; sinthome ; saint homme ; "le sin" ; "le sinthomadaquin ; le "sint'home rule", le sinthome rule, le sinthome à roulette" ; "le "Shemptôm", etc.) LACAN fou littéraire ? Et pourquoi pas, en définitive ? La seule virgule, c'est qu'il a été lu et fit même école, comme chacun le sait… Cette première journée se clôtura par l'évocation faite par Fanchon DAEMERS de la touchante figure de "l'Apôtre" Jean JOURNET, seul fouriériste ayant eu droit de cité dans la somme d'André BLAVIER, sans doute autant en raison de ses excentricités comportementales que pour ses nombreux (é)Cri(t)s constamment motivés par un prosélytisme exacerbé. Mais ce qui constitue sa foncière originalité c'est qu'il fut un "fou"-chansonnier, espèce de la plus extrême rareté. Fanchon nous interpréta d'ailleurs quelques-unes de ses œuvres, dont les paroles étaient écrites sur des airs à la mode de son temps. Aux Académiciens fossiles ne manquait pas de verve.

 

 

C'est sans doute ici le lieu de signaler que ces chansons de Jean JOURNET ne furent pas les seules à être entendues tout au long de nos journées. En effet, Fanchon, outre un mini-récital lors du dîner de gala, nous gratifia d'intermèdes musicaux variés qui nous permirent d’ouïr deux (des trois) pièces musicales que l'on peut découvrir dans les Farfadets, ou tous les démons ne sont pas de l'autre monde, de BERBIGUIER DE TERRE-NEUVE DU THYM, la Carotte universelle, de Paulin GAGNE , sur l'air de la Marseillaise, une seconde due à Paul TISSEYRE-ANANKÉ HEL !, la Fraternelle - Hymne international, des chansons d'un autre militaire aigri (découvert par ses soins) Audibert LE DUC, l'unique chanson connue de Francisque TAPON FOUGAS, le Drapeau universel, une sublime passacaille du XVIIème siècle, la Locura (extraite du Ballet de la Folie, dont la traduction sert d'exergue à cet article), quand elle ne lut pas des textes de BRISSET ou encore des exemples du "langage préhistorique" selon ANANKÉ (Pris de visions, il nous fit entendre les premières bêtes préhistoriques vociférer les dix syllabes qui formèrent le premier langage de l'humanité.) Ces "pauses", bienvenues puisqu'elles abordaient, sans doute pour la première fois, l'aspect musical de la "folie littéraire", furent unanimement appréciées à leur juste valeur car la voix de Fanchon, c'est quand même Kék'chose !

 

 

Il y eut un soir (terminé par quelques litres de chouchen (hydromel à la mode de Bretagne) affectueusement apportées de Saint-Brieuc par notre ami Olivier JUSTAFRÉ, puis par l'essorage définitif des bouteilles de mirabelle) ; il y eut un matin (pas carrément brumeux mais presque). Ce fut le deuxième jour. Le titre de la communication d'Aude FAUVEL, Mes raisons de croire que la Lune n'est pas faite de fromage vert, ne laissait pas d'être mystérieux. C'était en fait celui d'un texte découvert dans un journal asilaire britannique, qu'elle commenta avec brio. Elle nous dressa un panorama exhaustif des différents journaux asilaires qui parurent ça et là à différentes époques, mais principalement en Angleterre et surtout en Écosse. En France, aurait existé un journal manuscrit émanant de Charenton intitulé Le Glaneur de Madopolis, mais personne jusqu'ici n'a pu dénicher le moindre exemplaire de celui-ci, qui aurait paru sous deux formes, l'une pour les Messieurs, l'autre (édulcorée) pour les Dames. On en suppute l'existence grâce à Henri SENTOUX, qui en cita quelques extraits dans son livre Figaro et Charenton -les Fous journalistes et les Journalistes fous (1867), dans lequel il recueillit nombre de morceaux de prose et de poésie composés par des aliénés. Ces mêmes sempiternels extraits furent reproduits par la suite à plusieurs reprises dans d'autres ouvrages, dont le dernier en date semble Détours de l'objet  (1996), de Franck CHAUMONT. (Si ma mémoire est bonne, déjà les Surréalistes avaient reproduit ces extraits du Glaneur…) Si d'aventure quelqu'un pouvait nous indiquer quelque piste "sérieuse", il comblerait d'aise l'I.I.R.E.F.L., et plus particulièrement Sa Sommité M***, qui remua ciel et terre pour dénicher le document original et se refuse obstinément à renoncer à sa Quête. ..

La Corse est-elle le vrai centre du monde ? , nous demanda pour suivre Olivier JUSTAFRÉ, se basant pour poser cette question sur le système "corsocentrique" élaboré, en 1887, par Victor MARCUCCI, facteur d'orgues de son état, dans son ouvrage la Terre ne tourne pas . - Observations et preuves. (Parfaitement inconnu de BLAVIER. Merci à Olivier pour ce "scoop" d'importance.) Notre planète est plate et immobile, c'est Dieu lui-même qui le révéla à cet homme, qui ne put faire autre chose qu'informer ses semblables de "la grande machine" régissant l'Univers. La lecture de cette passionnante (autant qu'amusante) communication, agrémentée de sublimes dessins, ne laissera pas de grandement vous estomaquer. L'éminent Michel ARRIVÉ conclut la matinée en s'inscrivant en faux contre la présence dans la somme de BLAVIER de Michel LE NEUVILLOIS ( ou DE NEUVILLE) sous le label de "grammairien fou" : Ce curieux philosophe du langage étudie, de 1818 à 1841, la grammaire transcendantale, les influxions du verbe, etc. D'abord, ce n'est pas la grammaire transcendantale que Michel étudie, mais la grammaire "transcendante", ensuite il ne s'agit point d' influxions  mais bien d' "inflexions", le verbe exprimant, par ses nombreuses inflexions, "une multitude de mouvements et de vues universelles de l'esprit de la personne qui pense". Rien de bien fou chez cet homme, sinon que militaire (encore un !) , il ne cessa de s'intéresser aux problèmes du langage et autres spéculations grammaticales. BLAVIER lut-il l'ouvrage en diagonale ou fut-il victime de l'influence d'une "pesée idéologique informulée" ? Une fois de plus, se reposa le problème des critères employés pour attribuer ou refuser l'éminente qualité de "fou littéraire" à tel ou tel. En tout cas, pas à Michel LE NEUVILLOIS. Dont acte.

 

 

L'après-midi nous éloigna quelque peu de la littérature pour nous rapprocher des Arts plastiques. Cécile BARGUES, qui prépare une thèse sur DADA, étudia la personnalité paradoxalement fort peu connue de Johannes BAADER, "Successeur du Christ, Président du Globe terrestre en selle sur le cheval blanc Dada, et spécialiste de la Voie lactée". Cet architecte monomaniaque, à la personnalité gravement "perturbée" (ce qui nécessita de nombreux internements), dont on ne connaît que de façon très fragmentaire la collaboration avec HAUSMANN au cours des années 1915-1918, semble pourtant avoir été une des figures majeures des activités du mouvement ravageur à Berlin. Prédicateur illuminé, auteur de tracts, de collages, de plans utopiques, métaphysiques et messianiques, de dimensions monumentales, l' "Oberdada" (chef dada), comme il s'était lui-même autoproclamé, valait vraiment la peine d'être ici ressuscité, et de quelle maîtresse façon ! M*** enchaîna en nous présentant l'une de ses excitantes découvertes en fait d'Art brut : Encore un inconnu au bataillon que cet Olivier BRENOT, déniché à Pouligny Saint-Pierre (dans la région de Châteauroux) , village réputé pour ses fromages de chèvre pyramidaux. Se prétendant descendant direct de Vercingétorix, le bonhomme se mit dans la caboche de restaurer dans sa région le culte de Cybèle (si ce n'est celui de Saint Greluchon) afin de "féconder" la région. À cette fin, il créa à Latouche Madrolles un "Musée lithologique" (désormais quasiment dispersé), dans lequel il rassembla la bagatelle de 30.000 pierres de forme phallique, exhumées par ses soins, même s'il lui arrivait parfois (de son propre aveu) d'un tantinet avoir aidé la nature. Et la littérature suivit, ce qui fait de lui un cas exceptionnel, à cheval sur l'Art brut et la folie littéraire. Vous lirez les détails sur sa "phallomonomanie" dans les prochainsCahiers de l'Institut et serez, en outre, gratifiés d'images "bandantes". Le Conservateur passionné Christophe BOULANGER acheva de nous enchanter grâce à l'analyse très pointue qu'il fit des cahiers d'Aimable JAYET, un boucher que la vie (trop dure) rendit fou, et qui s'exprima, définitivement interné qu'il fut, par le biais d'écritures et de dessins qu'il planquait sous son lit. Fort heureusement, il les offrit à une personne qui en fit suffisamment cas pour ne les point négliger ou (pire) perdre. D'autres "travaux" (dont d'aiguilles) faisant partie des collections du Musée d'Art moderne de Lille furent aussi présentés à nos regards émerveillés et c'est la tête emplie d'images que les plus hédonistes des participants bravèrent la bourrasque pour s'acheminer de conserve vers un établissement du centre-ville, à la fin d'y expertiser les effets sanctifiants de la Trappiste des Prémontrés, vu qu'à l'Abbaye même l'expérience ne s'était pas avérée possible.

 

 

Il y eut un soir (terminé par un repas de Gala - où les "Officiels" de la culture lorraine nous firent le plaisir de nous rejoindre - puis dans les volu(p)tes accueillantes d'une absinthe stupéfiante (une nouvelle fois par la grâce de notre Président, qui sait, décidément, recevoir) ; il y eut un matin (quasi carrément opaque). Ce fut le dernier jour. C'est à votre serviteur qu'échut la tâche délicate de réveiller pour de bon l'assistance, aidé pour ce faire par l'évocation des "gaz irritants et autres vapeurs jésuitico-toxiques, combinant l'acide sulfurique avec les acides ammoniacaux carboniques fluoriques" qui tant tourmentèrent l'infortuné Francisque TAPON FOUGAS - en quelque lieu où il prétendit les fuir - , subissant perpétuellement les "traitements féroces et barbares d'une bande infâme lancée à ses trousses, à la seule fin de le faire souffrir pour tarir sa pensée et briser sa plume aux bourdonnements importuns, et faire de lui un fou de plus." C'est en terres belgicaines qu'il publia, du moins pour la plupart, ses "drames réformateurs" et son journal les Taons vengeurs, avant de regagner la France et (s'y prévalant d'être le véritable Lamartine de l'Auvergne) de se porter candidat aux élections d'un peu partout sans jamais être élu, ces échecs répétés finissant par avoir définitivement raison de la sienne (si j'ose m'exprimer ainsi). Tanka G. TREMBLAY ne quitta guère le domaine du délire de grandeur et de persécution, puisqu'il nous entretint du Prince KORAB. Maîtrisant formidablement son sujet, il nous fit pénétrer les méandres du Guide pour les égarés, un des plus curieux exemples de paranoïa littéraire qui ait jamais été édité. Sa communication fut tant savante qu'on aurait pu se demander comment lui succéder en ne déméritant pas. C'était sans compter sur le charisme de Pierre POPOVIC qui, grâce à ses Pédallumés, nous électrisa littéralement, juste avant que nous ne nous dirigions ("follement" heureux mais tristounets quand même) vers un somptueux buffet "d'adieu". L'apparition d'une invention nouvelle - à savoir en l'occurrence le vélocipède ou "véloce" - suscitèrent nombre de réactions chez les folliculaires (comme aurait dit Voltaire) et autres "sociologues par anticipation", avides de préférer la bouteille à encre à la bouteille à la mer. L'examen d'un corpus d'articles de l'époque nous fit sauter aux yeux que leur lecture était significative de la mentalité dominante, ici sceptique, ici sexiste, ici "merdicale", là encore épiphénoménale. Pour ce dernier cas, il ne fut pas manqué de précisément évoquer (qui l'eût cru ?) le Vélocitête-Gagne  de son/notre cher incroyable Paulin.

Certes, l'estimé Marc WAYS remercia derechef tout son monde avant que nous nous quittions (jusqu'à la prochaine fois, promis, juré !), sans oublier la Province de Liège, qui favorisa la venue des Spadois. (Mais pourquoi donc omit-il l'ami RABELLE et la FÉE VERTE, qui pourtant œuvrèrent, à leur façon, à la réussite de notre joie parfaite ?) En effet, l'aspect convivial fut pour beaucoup dans la réussite de la manifestation, la plupart nous expliquant qu'il en allait bien autrement dans la plupart des Colloques Ubuniversitaires, chacun demeurant résolument sur son quant-à-soi, réfugié dès la fin des communications dans sa chambre, devant l'idiot-visuel ou bouquinant. Les échanges chaleureux qui émaillèrent nos soirées prolongées tissèrent nombre de liens réellement "amicaux", qui se manifestent déjà par le biais de nombreux mails échangés prolongeant le charme.

 

 

André Stas. 

 

 

 

 

Publié dans STAS - André

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S
<br /> Très bon article, fort intéressante ces folles journées, bonne soirée, GAEL<br /> <br /> <br />
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